Témoins de Séparation.
Le Vide.
Implacable, total et complet. Il mord, arrache et retire au corps et au coeur toute énergie et toute vie. Il s’installe dans tout l’être, et ne le laisse qu’hanté de souvenirs et réminiscences, douloureux dans leur bonheur et leur joie.
La Nuit.
L’ennemie. Elle vient frapper, obligeant l’esprit a ne plus se focaliser que sur le seul sujet de son malheur. Elle lui ôte tout échappatoire, le force à ne plus se cacher de ces pensées qui le hante, condensé de manques et de peines.
L’ennemie. Elle vient frapper, obligeant l’esprit a ne plus se focaliser que sur le seul sujet de son malheur. Elle lui ôte tout échappatoire, le force à ne plus se cacher de ces pensées qui le hante, condensé de manques et de peines.
La Solitude.
Sournoise, elle s’insinue lentement. Apparait petit à petit, alors que l’âme prend conscience de l’absence. Elle transforme visages toujours cotoyés en parfaits inconnus, car un seul reste omniprésent : celui qui n’est plus là.
Le Gris.
Couvrant le plus brillant des soleils, il vient corrompre la vue du monde, le noyant sous un voile de pastels sombres. Le plus lumineux des astres paraît terne, et les gammes de l’arc-en-ciel se mélanges en ton de gris.
Couvrant le plus brillant des soleils, il vient corrompre la vue du monde, le noyant sous un voile de pastels sombres. Le plus lumineux des astres paraît terne, et les gammes de l’arc-en-ciel se mélanges en ton de gris.
Les Larmes.
D’aucun parleraient d’échappatoire. Elles assèchent, figeant l’argile de l’âme en une - certe bien maigre - protection contre le monde. Coulant, mentalement si ce n’est physiquement, sans discontinuer. Mais avec le temps, elles emportent avec elles peines, pensées sombres et malêtre.Et le coeur asséché ne s’ammolira qu’à la prochaine rencontre. Alors il se réjouira, bonheur joies et plaisirs se mêlant dans l’être, jusqu’à la prochaine séparation.
Et le cycle reprendra.La roue de la distance tourne sans discontinuer.
Elles tourne, et tourne encore, donnant et reprenant.
Mais toute roue tournant avance, et un jour la destination est atteinte.
D’aucun parleraient d’échappatoire. Elles assèchent, figeant l’argile de l’âme en une - certe bien maigre - protection contre le monde. Coulant, mentalement si ce n’est physiquement, sans discontinuer. Mais avec le temps, elles emportent avec elles peines, pensées sombres et malêtre.Et le coeur asséché ne s’ammolira qu’à la prochaine rencontre. Alors il se réjouira, bonheur joies et plaisirs se mêlant dans l’être, jusqu’à la prochaine séparation.
Et le cycle reprendra.La roue de la distance tourne sans discontinuer.
Elles tourne, et tourne encore, donnant et reprenant.
Mais toute roue tournant avance, et un jour la destination est atteinte.
Le cycle se brisera, et alors la dernière rencontre sera éternelle, figée dans la vie, et sans doute dans la mort, pour rejeter à jamais tout témoin de la Séparation.
( aucun où certains se poseraient la question, cette note ne parle pas du tout de rupture, mais simplement des séparations aussi obligatoires que temporaires qui font le quotidien des couples vivants à 2h30 de train l’un de l’autre. )
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