Parce que j’avais envie. C’est tout.

Insalubricitude.
Eyh. J’invente des mots si j’ai envie.
Pourquoi je vous parle de ça ? Ma copine - dans un amour ressurgissant des sports de neige ( et dans l’optique d’une gratuiteté issue de la générosité parentale ) - étant parti effectuer quelques descentes de montagne à dos de planche de sapin mal recyclées, j’ai décidé, afin de vaincre le Dieu Ennui, de me lancer dans le rangement du charnier qu’est mon appartement.

Soit.
C’est là que insalubricitude entre en jeu.
Il faut savoir que mon appartement a un petit quelque chose que beaucoup d’autres, aujourd’hui, non pas. Un certificat de non-étanchéité. Eyh. C’est comme ça. En termes commun, ça s’appelle une arnaque ( du moins quand votre agence vous prévient, 4 mois après l’emménagement, que votre nouveau et pourtant plaisant domicile est en zone inondable. ).
Comment expliquer… Le matériel fourni dans mon Une Pièce, afin de contrer l’humidité, est une aération bruyante et aussi efficace qu’une unique feuille de sopalin absorberait le contenu de votre chauffe-eau. Vous visualisez ?

Bref, c’est avec surprise et dégout que j’ai pu observer, hors d’atteinte en raison de mes 3.5m de hauteur, la formation sur mon plafond de plaques de champignons et/ou moisissures.
Rien qui rivalise avec les maisons des Schtroumpfs, hein.
Ceci dit, suffisament pour noircir de manière désagréable le plafond.

Soit, ça n’est pas classifiable dans l’insalubricitude, mais c’est quand même bien dégueux.
Pour vous donner une idée du niveau d’humidité, mon matelas absorbe progressivement la rouille générée par son sommier.

Mon Graal actuel, afin d’endiguer l’envahisseur champignon, fut l’achat de deux absorbeurs d’humidité. A défaut de les exterminer, je peux encore les priver d’eau.